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Les élu.e.s du groupe Paris en Commun membres de la MIE Bois souhaitent renforcer la biodiversité et apaiser davantage les bois de Boulogne et Vincennes

Le 12 octobre dernier, la dix-neuvième Mission d’Information et d’Évaluation (MIE) et la cinquième de la présente mandature, s’est installée pour six mois d’études et d’auditions sur le rôle et la gestion des bois de Boulogne et de Vincennes.

Composée de 15 conseiller.è.s de Paris appartenant à tous les groupes politiques, la mission a désigné Valérie Montandon (groupe Changer Paris) présidente et Émile Meunier rapporteur (groupe Écologistes de Paris. Le groupe Paris en Commun a été représenté par Geneviève Garrigos, Halima Jemni, Nathalie Laville et Hamidou Samaké, Célia Blauel étant suppléante.

Dans un climat constructif, les élu-e-s ont évalué les enjeux relatifs à la gestion des bois de Boulogne et de Vincennes, notamment en termes de changement climatique et de biodiversité, étudié le partage de l’espace et leurs usages, leur accessibilité ainsi que les questions de sécurité et de réalités sociales contrastées. La place des communes riveraines dans la gestion concertée et partagée des bois a été également abordée. Sur la base des constats partagés lors de ses séances de travail, les membres ont ensuite formulé une liste de préconisations partagées par tous et les groupes ont pu y annexer leur propre contribution.

Les 129 personnes auditionnées ainsi que les 5 visites de terrain organisées aux bois de Boulogne et de Vincennes ont permis de prendre pleinement connaissance de l’ampleur des moyens déployés par la municipalité pour la préservation de ses bois, véritables poumons verts, très fréquentés (15 millions de visiteurs par an au bois de Boulogne, 11 millions au bois de Vincennes).

Christophe Najdovski, adjoint en charge de la végétalisation, des espaces verts et de la biodiversité, a ainsi mis en place un Plan de Gestion Arboricole (2021-2035) d’une validité de quinze ans afin de maintenir un peuplement aussi riche et pérenne que possible. Par ailleurs, la gestion écologique des parcelles forestières des bois a prouvé son efficacité.  Plus de 50 ha soit environ 5% de la surface totale du bois de Vincennes sont soustraits à la fréquentation pour constituer des réserves de biodiversité.  Afin d’ajouter davantage de nature dans la ville et dans les bois, les élu.e.s du groupe Paris en Commun ont préconisé de créer un couloir de biodiversité entre le Bois de Boulogne, la Porte de la Muette et le Trocadéro par l’avenue Henri Martin.

La Mairie de Paris mène par ailleurs depuis plus de vingt ans des actions de renaturation, en reprenant de l’espace sur la voirie et le stationnement grâce à une politique ambitieuse de réduction de la place de la voiture au profit des mobilités douces. Des voies auparavant circulées, comme par exemple la route de ceinture du lac nord ainsi que les routes du Pesage et St Hubert, ont pu être renaturées. Le dispositif Paris Respire a également été étendu sur l’avenue Anna Politkovskaia, tous les dimanches et jours fériés.

Les élu.e.s Paris en Commun souhaitent aller plus loin et ont préconisé d’étendre les zones Paris Respire dans les deux bois, le samedi et le dimanche.